L'Ange Uriel (2013) - Huile sur Toile (16 X 22cm).

 

 

 

 

L'Ange Uriel (Dominique Desorges - 2013)

 

 

Uriel

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Uriel

Uriel (אוּרִיאֵל : Aur 'El "Feu de Dieu", - Hébreu Standard : Uriʾel, - Hébreu Tibérien : ʾÛrîʾēl) est le nom d'un ange de la tradition monothéiste. Il apparaît dans plusieurs traditions pseudépigraphiques ou apocryphes juives, est révéré par l'Eglise orthodoxe comme l'un des sept archanges majeurs et figure en haute place dans les hiérarchies angélologiques de l'ésotérisme chrétien médiéval et moderne.

 

Tradition juive

La Bible ne fait pas mention d'un ange du nom d'Uriel. Uriel est en revanche mentionné à plusieurs reprises dans le Livre d'Hénoch , ainsi que dans l'Apocalypse d'Esdras, ouvrages de la littérature hébraïque tardive.

Le livre d'Hénoch évoque ainsi nommément Uriel comme : « ange que le Seigneur de gloire a préposé à toutes les étoiles qui brillent dans le ciel et éclairent la Terre. » Uriel serait ainsi l'ange qui apporte aux êtres humains les lumières de la connaissance de Dieu. Il serait aussi l'interprète des prophéties et l'ange du châtiment.

Tradition chrétienne

Les débuts du christianisme témoignent de l'importance croissante accordée à Uriel, quoique l'Église catholique romaine ait combattu cette tendance.

L'Église orthodoxe place Uriel parmi les Sept Archanges Majeurs, aux côtés de Raphaël (« Dieu Soigne » - Tobie 3:17, 12:15), Gabriel (« Homme de Dieu » ou « Puissance de Dieu »), Michaël (« Qui est comme Dieu ? »), Sealtiel (« Prière de Dieu » - III Esdras, 5:16), Jéhudiel (« Gloire de Dieu ») et Barachiel (« Bénédiction de Dieu »).

Ésotérisme

  • Agrippa von Nettesheim le mentionne à quelques reprises dans sa Philosophie Occulte. Pour Agrippa, Uriel est un des quatre anges résidant aux points cardinaux du ciel, avec Michaël, Raphaël, Gabriel. À noter qu'il s'agit bien des points cardinaux du ciel et non des points cardinaux terrestres. Ce sont donc les points marquant le début des saisons. En astrologie, les signes débutant les saisons sont qualifiés de cardinaux. Les quatre anges d'Agrippa gouvernent donc les saisons. Ayant constaté que certains noms d'anges correspondaient aux noms de personnages bibliques particulièrement vertueux, ainsi Jérémiel viendrait de Jérémie, Zachariel de Zacharie, Uriel de Urie, etc., Agrippa conclut que les anciens vénéraient l'ange, génie, ou le bon daemon de ces hommes. De même les noms de personnages particulièrement méprisables devenaient des noms de mauvais daemons.

  • Selon Corneille Agrippa, inspiré par le kabbaliste Joseph ben Shalom Ashkenazi, tous les patriarches, les prophètes et les sages philosophes ont tous eu des anges qui leur étaient familiers. Uriel, dit-il, a été l'ange d'Esdras.
  • Selon le cabaliste Lenain, Uriel est un des princes, ou anges, gouvernés par Schebtaïel lequel domine sur le troisième ciel et sur les intelligences du troisième ordre, qui gouverne la sphère de Saturne.
  • Dans l'anthroposophie de Rudolf Steiner, Uriel est un des quatre archanges associés aux saisons. Il est associé à l'été.

Dans la littérature et l'art pictural

Dans Le Paradis perdu, du poète anglais John Milton, Uriel est le régent du Soleil et de son orbe. Il y est dit qu'il est l'un des sept archanges qui « en présence de Dieu, et les plus voisins de son trône, se tiennent prêts à son commandement. Ces sept archanges sont les yeux de l'Éternel ; ils parcourent tous les cieux, ou en bas à ce globe ils portent ses prompts messages sur l'humide et le sec, sur la terre et sur la mer. ».

Dans Le rapport d'Uriel, du philosophe et essayiste français Julien Benda, l'auteur imagine l'archange envoyé sur Terre par Dieu pour se tenir informé des mœurs des hommes. Le rapport écrit par l'archange est le stratagème imaginé par l'auteur pour nous livrer ses réflexions sur les cercles politiques et intellectuels de son temps.

Uriel est un des personnages de La Vierge aux rochers, dont Léonard de Vinci peignit deux versions, l'une conservée au musée du Louvre, l'autre à la National Gallery de Londres.

 

 

 

 

 
 

 

 





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